Fête d'halloween - Tout le monde est invité!

Compte Fondateur Prenez en main votre destin...

La nuit tombait doucement alors que la ville finissait à peine leur repas, sans aucun doute l'été était terminé et avait laissé place à l'automne sombre et inquiétante.
Aujourd'hui était le jour le plus important de la saison, jour où les troncs semblent révélés des visages, jours où le vent semblent hurler avec les loups... Halloween, la fête de toute les peurs.
Everstown avait saisis l'opportunité que représentait la fête adorée de tout les enfants pour organisé un grand gala de charité et quoi de mieux pour fêter Halloween que le cadre effrayant de Great Forest? De plus, celle-ci s'accordait tout à fait avec le but de l'oeuvre: préserver la faune et la flore d'Everstown.
Ainsi, le rendez-vous était donné à tous et, tandis que la petite aiguille alla pointer les dix-neufs heures, le gala s'apprêta à recevoir ses invités, sans se douter une seconde que, derrière les troncs d'arbres, il y avait bien plus que de simples citoyens...

A VOUS DE JOUER!

**Administratrice** - Gonna kill them all!

Ce soir, tous les habitants de la petite ville d’Everstown fêtent Halloween.
Pendant deux semaines, des affiches aux couleurs automnales nous invitant à ce gala de charité ont ornés les vitrines de tous les commerces de la ville. Un sourire s’esquissait sur mes lèvres à chaque fois que j’en croisais une sur mon chemin. Quelle ironie : toute la ville allait grouiller de sorciers et de vampires factices, comme si chaque habitant ne craignait plus, le temps d’une soirée, de voir surgir une vraie créature de la nuit derrière des visages connus, comme si tous remballaient leur méfiance et s’affublaient de leurs masques pour faire comme si de rien n’était. La fête d’Halloween avait pourtant été oubliée pendant de nombreuses années suite à la révélation de l’existence des vampires : plus personne ne voulait voir son petit garçon, les lèvres maculées de sang, ou sa petite fille avec de fausses canines tranchantes. Finalement, la crainte étant devenue habituelle, toutes les traditions autour de cette nuit du 31 octobre avaient été remises à jour, sans doute afin de démystifier le surnaturel.
Cette période de l’année avait toujours provoqué une certaine nostalgie dans mon comportement. Toutes ces maisons affublées de décorations me remémorait la mienne : mes parents étant les maîtres de l’art de « paraître pour être », notre grande façade blanche étaient, durant presque tout le mois d’octobre, tachetée d’orange et de noir. L’odeur de soupe au potiron me rappelait Nina, âgée d’à peine plus de 6 ans, qui était toujours incapable d’en manger sans se salir ; ces enfants suppliant pour une pomme d’amour m’évoquait les refus de mes propres parents... Mais le plus réjouissant dans cette fête se déroulait la nuit, quand toute la ville avait sombré dans un sommeil silencieux… Ou presque. Les fêtes d’Halloween étaient sans doute mes préférées, car elles n’étaient qu’un prétexte pour les uns de s’intégrer, pour les autres de se démarquer. Les garçons voulaient être effrayants et mystérieux pour faire tomber dans leurs bras la première qui pousserait un cri de terreur, tandis que les filles utilisaient les déguisements d’Halloween comme une excuse pour mettre en avant leurs atouts, ce que j’adorais faire. D’indienne en détresse à sorcière maléfique, en passant par le déguisement incontournable de la diablesse, j’avais fait le tour de tous les costumes.
C’était un des aspects de ma vie humaine auquel je tenais encore, si bien que j’avais décidé de participer à cette petite fête. De toute façon, ma mission d’infiltration au sein des Orions m’y obligeait. Il m’était éprouvant de fréquenter ces humains naïfs qui niaient l’existence du surnaturel, peut-être même plus que de me retrouver en présence de chasseurs qui désireraient tous ma mort s’ils étaient au moins conscient de qui ils avaient en face d’eux, mais ce soir allait être différent. Peut-être même que ce gala allait être l’occasion de s’amuser un peu…
J’avais opté pour un déguisement de petit chaperon rouge dans lequel seule la cape gardait l’innocence du compte pour enfant. J’étais assez curieuse de découvrir ce qu’avaient choisis mes collègue Orions, eux qui étaient, pour la plupart, si dégoutés par le surnaturel… Le lieu de la fête avait été plutôt bien choisi : la forêt et ses coins sombres offraient le cadre parfait pour un peu plus d’action. Une petite clairière, éclairée par la faible lumière de la lune et par les nombreuses lanternes accrochées aux arbres, abritait une petite estrade sans doute destinée au discours du maire, sans oublier le bar qui, spécialement pour les enfants, distribuait des bonbons. Cette soirée, toute en frivolité et en amusement enfantin, promettait pourtant d’être des plus palpitantes… Tous feraient mieux d’ouvrir l’œil…

Invité

Fête d'halloween - Tout le monde est invité! Sanstitre-Copie-1

C’est en fouillant dans les costumes d’un magasin que je sus ce que je souhaitais porter. Un sauveur encore une fois. Comme si ma propre vie ne suffisait pas. J'optais donc pour un costume de Zorro. Cela faisait longtemps que j’avais vu les affiches de gala d’Halloween et s’il y avait une forêt dont je voulais qui soit protégée c’était bien elle. Il n’y avait pas seulement des animaux là. J’étais bien placer pour le savoir. C’est alors que je me décidais à y aller. Je ne savais pas si Ambre y allait, mais cela serait donc une nouvelle surprise de la voir. J’espérais voir également mes collègues de travail. C’était toujours marrant de voir des collègues en dehors du boulot. Je n’avais rien mentionné au travail, si j’y allais ou non, puisque j’étais un peu indécis, puisque je devais trouver un costume.

Cependant, j’étais maintenant décider. Après le travail, j’allais me préparer. Je décidais de ne pas prendre de voiture. Je décidais de marcher pour m’y rendre. Un homme comme moi qui marchait dans les rues d’Everstown, déguisez-en Zorro, on ne voyait pas cela tous les jours, mais l’Halloween était un bon moyen de cacher qui nous étions.

Lorsque j’arrivais à l’orée de Great Forest. Je décidais de me costumer et d’entrer. J’avais repéré l’entrée. C’était bien en général. J’aimais ce genre de fête, mais quelque chose me rendit un peu inquiet. Tous ces innocents qui pourraient être en danger contre les lycans et vampires qui étaient invités. En faîtes, je mettais ma chasse de côté pour célébrer une soirée. Mon nez développer me mettrait sans doute en garde contre certaines personnes, cela je ne peux le contrôler. À date, je ne connaissais personne, ou reconnaissait. Il était dur de reconnaître les personnes sous un déguisement de gorille. Je restais un peu à l’écart pour l’instant voulant observer. Le dos contre un tronc d’arbre.

Invité

Je voulais un déguisement plutôt original. J’y avais songé longtemps… il y a déjà une semaine que l’invitation d’Everstown avait été lancée et il était hors de question que je manque cet événement. J’aimais l’Halloween. Je savais ce que je voulais et cette fête était une occasion de me sentir libre une fois de plus sans me soucier ce que les autres pourraient dire sur moi. Quoique je me fous un peu d’habitude ce qu’il peuvent bien penser.

Je regardais ce qu’il y avait dans mon placard, des vieux talons hauts noirs que je ne portais presque plus. J’avais fait le tour des magasins pour me dégoter quelque chose. Et c’est là que j’avais eu une idée. Je retournais chez moi pour regarder dans des cartons que je n’avais pas encore défaits. J’y sortis une veste en cuir.

Un déguisement qui ne me coûterait rien, cela m’allait parfaitement. Un jean serré noir. Me restait qu’à me trouver une coiffure et un accessoire et cela m’iraient parfaitement comme costume d’Halloween. Nous ne sommes pas obligés de faire peur à l’Halloween.

Étant jeune, j’aimais me déguiser à longueur d'année. Essayer des tas de costume, princesse, dragon, fées, chevaliers, cuisinier, vétérinaires, etc. J’adorais. Maintenant étant plus vieille, j’avais redescendus de mon petit monde imaginaire, mais l’Halloween était parfait pour refaire sortir la magie en moi. Je ne pouvais le nier.

J’étais fin prête. Un taxi allait me reconduire au gala qui se trouvait dans la forêt. Great Forest. Je n’y avais jamais mis les pieds en faîtes. Je n’étais pas du type qui se promenait dans la forêt même le jour. Je ne suis pas une casse-cou à ce point. Puisque je savais que j’étais une personne malchanceuse, je ne prenais pas des risques inutiles. J’entrais où le gala avait lieu. Je n’avais rien dans les mains, mes cartes et mon argent étaient à l’intérieur de ma veste en cuir. Je reconnus quelques personnes du Nautique, surtout des mecs qui s’étaient déguisés en terrifiante créature ou sinon en chevaliers. Le classique. Quelques filles qui s’étaient déguisées en blonde, tout pour les montrer. C’est là qu’un gorille s’approchait de moi.

— Wouah Samara! T’es canon!C’était Max, du Nautique, le fatiguant.

— Fou moi la paix Max! lui dis-je du tac au tac.

Mais décidément, il ne partait pas. C’était une chose que je n’étais pas capable de tolérer des regards sur ma petite personne, des regards langoureux qui me levaient le cœur. Il avait un masque, mais je savais ce qu’il faisait. Je regardais ailleurs, je voulais juste passer une belle soirée sans avoir les employés indésirables dans les pattes.[/list]

Invité

Un costume...
Tous les ans c'était la même rangaine. Mardi gras, carnaval, halloween, sans parler des fêtes à thèmes que les gens se plaisent à organiser. Alors imaginez à Halloween...
En général, Scott ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez. Il recyclait régulièrement le costard pour incarner le plus connu de tous les espions britanique. Sinon, il faisait au plus simple. Mais cette fois-ci, étant donné que la soirée serait d'importance, il avait décidé de se donner un peu de mal. Après plusieurs magasins de déguisement, il était tombé nez à nez avec LE costume. Celui qui lui irait parfaitement... Et celui qu'il adorerait porter.
En temps normal, vous ne l'auriez jamais vu se promener dans une combinaison en cuir moulant, surtout de ces couleurs (il détestait le jaune). Mais ce soir là, il fit une exception. Après tout, ce n'est pas tous les jours que les barrières entre le monde des vivants et celui des morts tombent...
Il était à l'heure, parfaitement en fait. Il entra en s'efforçant de ne pas prêter attention aux regards qui se posaient sur lui. Heureusement pour lui, il avait une plastique athlétique et parfaite pour ce type de vêtement, mais cela n'empêche jamais les petits complexes... Ce soir, par exemple, c'était son postérieur qui le gênait. Le jeune homme trouvait qu'il n'était pas franchement flatté par les courbes de la combinaison...

*Parfois, tu es pire qu'une fille... Ca ferait presque peur si quelqu'un pouvait, comme ton personnage, lire dans tes pensées...*

Scott-Adrian avança directement vers le buffet, non pas par quelque excès de gourmandise ni pour goûter au punch qui coulait à flot, mais bien pour saluer un membre d'Orion qui surveillait ce soir sous couvert de servir les invités. Il le salua brièvement, sourit quand l'homme lui répondit qu'il allait griller sa couverture et lui mit dans les mains et sans lui laisser le choix un verre de punch et un whisky. Si le second pouvait toujours être consommé, Scott se voyait mal conserver pour lui seul les deux breuvages. Cela ressemblerait à de l'alcoolisme...
Heureusement pour lui, il aperçut une silhouette familière. Enfin familière... Disons qu'il reconnut sa patiente au nom et au regard si particulier, mais il ne l'avait jamais vu dans une telle tenue. Dire qu'elle était magnifique ne serait pas lui rendre honneur, elle était plus que ça. Malgré lui, Scott sentit une tension inconvenante se manifester. Il prit le temps de se reprendre et se demanda quelle attitude adopter quand la jeune femme fut visiblement incommodée par un gorille (au sens propre comme au figuré) qu'elle peinait à repousser.
Dès lors, ne pouvant la laisser dans la détresse, il s'avança pour jouer les chevaliers servants... Mais tout de même un peu particulier dans un tel accoutrement. Peu importait, la class, c'est un état d'esprit se répéta-t-il.

_ Samara, lança-t-il en se plaçant délibérément entre la jeune femme et l'importun. Je me suis dis que vous auriez besoin de cela avant de danser, sinon votre cheville fera des siennes...

Il lui tendit le verre de punch dans un grand sourire, guettant l'air de rien le gorille derrière lui.

_ Je ne veux pas jouer les rabats-joie, mais vous n'auriez pas dû mettre de tels talons hauts ! C'est du suicide maléolaire !

Invité

Max, le gorille, était toujours près de nous et nous observait comme s’il tentait ses chances pour savoir qui était vraiment le mec qui m’avait apporté un verre. Alors, autant jouer la comédie et le faire échouer dans ces tentatives qui étaient vraiment dérangeantes. J’enlaçais, donc, le bras de Scott autour du mien, comme les gentlemen le faisaient pour accompagner les damoiselles. Je me dirigeais un peu plus loin du gorille qui nous guettait toujours. Je l’ignorais c’était la meilleure chose à faire. Si je pouvais me débarrasser de lui une bonne fois pour toutes cela m’arrangerait que trop bien.

— Merci Scott. C’est un vrai pot de colle celui-là. Même au travail, il fait des sous-entendus bidon qui ne vaillent le rien. Il est très agaçant.

Je ne faisais aucune remarque sur ce qu’il venait de me dire. Il était mon kiné et je le remerciais pour avoir soulagé ma cheville… je crois qu’il avait raison, mais je ne me voyais pas avoir des baskets avec ce genre de costume.

— Cela fait un mois que j’attends pour cette soirée, je me donne le droit de m’amuser et rien ne m’arrivera ce soir. De plus, s’il m’arrivait malheur, je connais un séduisant kiné qui fait des miracles, finis-je en ne le quittant pas des yeux en buvant une gorgé de mon verre de punch qu’il m’avait donné.

Je détournais la tête après ma gorgée. Il faut que je dise que cela faisait longtemps que j’avais cela sur le cœur. Il était vraiment beau, je ne peux pas vous le cacher, attentionnée de plus. Je l’avais laissé sur cette note. Je ne voulais pas m’en aller. À part lui, je crois que je ne connaissais personne et je crois que Max se tenait à l’écart de moi vu que j’étais avec Scott. J’espérais ne pas l’avoir dans les pattes toute la soirée, sinon, il va falloir que je lui fasse comprendre que je ne suis pas intéressée par ses avances langoureuses et mal élevées.

Get Ready, You Won't Escape Unhurt. *Fondatrice*

« This is halloween, This is halloween... » Chantonnais-je à tue-tête tout en me promenant dans les allées du magasins de costumes du coin. Je connaissais par coeur les paroles de cette chanson, ayant regardé mille fois chacune des oeuvres de Tim Burton, mon réalisateur favori, dont j'admirais chaque phrases cyniques, chaque scènes caricaturées et ponctuées d'irréalisme (c'est d'ailleurs assez dur de trouver un truc effrayant à inventer vu le monde dans lequel on vit déjà).
Je plongeais ma main entre les tenues diverses et variées, écartant les cintres pour observer un déguisement puis un autre. Je craquais sur un costume d'ange noir et ronchonnait en ne voyant pas ma taille puis du avouer l'évidence: il ne restait presque rien. Pour une fois je n'avais pas bien jouer en venant le jour même d'Halloween pour me dégoter un déguisement, il faut dire que je n'aurais jamais cru que la ville craintive aimait autant fêter cela.
La première chose que j'avais remarqué en entrant dans le magasin, c'était que les déguisements de vampires et de loups-garous, autrefois de grande mode, avaient presque disparu et les quelques survivants étaient grotesques. A y réfléchir, c'était logique: il ne fallait pas que ce soit trop convainquant, pour qu'on puisse différencier les vrais vampires qui se la pètent des pauvres gens sans idée de déguisement original...
J'avais moi-même pensé à me déguiser en vampire mais, comme cela faisait des années que c'était mon déguisement, j'avais décidé de me trouver autre chose.
Je continuais donc à fouiller et à farfouiller, grimaçant devant chaque tenue déplaisante, tordant la bouche en manifestant mes hésitations puis, enfin, souriant devant emmanchure choisie: Un déguisement d'infirmière. Pourquoi? Tout d'abords parce-que c'était sans aucun doute sexy, hors séduction rime avec nourriture en langage vampirique. Ensuite parce-que j'adorais l'ironie, hors quoi de plus ironique qu'un déguisement de soignante pour un vampire assoiffée de sang?
Je passais donc à la caisse et, malgré le roulement d'yeux de la caissière mâcheuse de chewing-gum rose, j'emportais mon déguisement, fière de ma trouvaille.
Chez moi je ne croisais personne, à croire que ce qu'on dit est vrai: A Halloween, les monstres sortent de leur cachette. Je montais dans ma chambre un peu déçue, j'aurais voulu demander à l'un ou l'autre (traduction: à Damon) si il ne voulait pas m'accompagner... Mais celui-ci devait être trop occupé avec sa Marina... Amère, je claquais la porte.
En quelques minutes, j'étais fin prête: habillée d'un accoutrement sans sens et recouverte de sang, les bons ingrédients pour un déguisement d'Halloween idéal. Je vérifiais donc ma montre et, voyant qu'il était déjà dix-neufs heures et quatre, je sortis et me dirigeai vers Great Forest, perchée sur mes escarpins d'un blanc immaculé.
J'arrivai dans les vingt premiers et me dirigeais vers le ponch (cela fait très humain comme attitude, il parait...) pour me remplir un verre et le boire aussitôt, feignant d'être ainsi désaltérée.
Je fouillais les troncs de mon regard perçant puis fit de même sur les invités eux-mêmes, reconnaissants nombres de visages. Je repérais d'ailleurs Lena, vers qui je me dirigeais donc, le sourire aux lèvres, pour lui passer un bonjour des plus amicaux, comme tout humains totalement normaux. Evidemment.

Invité

— Merci Scott. C’est un vrai pot de colle celui-là. Même au travail, il fait des sous-entendus bidon qui ne vaillent le rien. Il est très agaçant.

*En même temps avec un tel physique...*

Le jeune homme se colla une gifle mentale histoire de se remettre les idées en place. Rien ne justifiait le harcèlement, surtout pas la beauté. Et puis, s'il pouvait concevoir l'attrait qu'elle suscite, il ne cautionnait en aucune façon un tel irrespect. Pour Scott, une femme est une personne, pas un bout de viande.
Samara avait pris le verre qu'il lui avait tendu mais elle n'avait pas encore bu aussi se retint-il de goûter à son whisky, politesse oblige. Lui souriant avec une compassion non feinte, il fut soulagé de la voir reprendre la parole, parce qu'il n'aurait su que dire. Le comportement de certains hommes est injustifiable...

— Cela fait un mois que j’attends pour cette soirée, je me donne le droit de m’amuser et rien ne m’arrivera ce soir. De plus, s’il m’arrivait malheur, je connais un séduisant kiné qui fait des miracles.

Suivant son impulsion, il se permit une gorgée de son propre verre, appréciant que le maître de soirée n'ait pas opté pour quelque whisky bas-de-gamme. Celui-ci, certes moyen, était honorable pour l'écossais qu'il était.

_ Séduisant hein ? lança-t-il, amusé. N'auriez-vous pas déjà abusé de quelque liquide avant mon sauvetage ? Je me sens plus ridicule que séduisant dans cet accoutrement, mais je n'ai su résister. Il me faut l'avouer, je suis un fan inconditionnel des X-men...

Sérieux ? Scott ? A moitié seulement. Un moyen détourné de s'attirer des compliments tout en commençant à tâter le terrain l'air de rien. C'était tout à fait inapproprié, mais peu importait après tout. La jeune femme n'était probablement pas le moins du moins intéressée par un homme bien plus vieux qu'elle...

*enfin bien plus vieux... Faut pas exagérer non plus !*

_ En tous les cas, je vais me sentir un devoir de vous tenir compagnie à présent. Afin de m'assurer que votre cheville tienne le coup naturellement. Si toutefois ma présence devenait pesante, vous n'aurez qu'un mot à dire et vous me verrez disparaître : Magneto...

Souriant jusqu'aux oreilles, Scott se satisfit de sa blague. Il espéra simplement que la jeune femme partageait ses goûts cinématographiques...

Invité

— Séduisant hein ? N'auriez-vous pas déjà abusé de quelque liquide avant mon sauvetage? Je me sens plus ridicule que séduisant dans cet accoutrement, mais je n'ai su résister. Il me faut l'avouer, je suis un fan inconditionnel des X-men...

En faîtes, ce n’était pas le costume que je regardais, mais le visage et l’intérieur. Il y avait quelque chose de convoitant. Ce n’était pas la peine d’en rajouter ce que je pensais vraiment pour le moment.

— Oh, c’est vrai que les films sont géniaux.

— En tous les cas, je vais me sentir un devoir de vous tenir compagnie à présent. Afin de m'assurer que votre cheville tienne le coup naturellement. Si toutefois ma présence devenait pesante, vous n'auriez qu'un mot à dire et vous me verrez disparaître : Magneto...

Son sourire, il était magnifique… je me ressaisis puisque cela faisait un grand minimum vingt secondes que je le regardais sans rien dire et lui non plus d’ailleurs.

— D’accord, j’ai compris… mais s’il est là et si vous partez, promettez-moi de revenir en un seul morceau, lui demandais-je avec un sourire.

Je me détournais de son regard et bus une gorgée de verre qu’il m’avait tendu un peu plus tôt. Ce fut après cette gorgée que je me rappelais que je n’aimais pas le goût. Je toussotais et fis une grimace et un petit frisson. Je regardais à l’arrière de moi et y déposais ma coupe plaine. Je toussais encore une fois.

— Je n’ai rien prit avant votre arrivé, pour être franche… vous n’avez pas envi de me voir sous l’effet de l’alcool… il paraît que je suis plus maladroite que d’habitude, même si, je levais les yeux au ciel, comme si la réponse pouvait s’y trouver et revenais vers lui, même si je n’avais pris qu’une coupe.

Invité

— D’accord, j’ai compris… mais s’il est là et si vous partez, promettez-moi de revenir en un seul morceau.

Génial, elle connaissait et appréciait les films ! Scott sentit son sourire s'agrandir mine de rien. S'il y avait une chose qui le passionnait c'était bien le cinéma ! Et les cétacés... Mais il est nettement plus difficile d'engager la conversation sur ce thème...

_ C'est plutôt si je crois un phoenix que je devrais me méfier... Mais bon, je n'ai pas encore de fauteuil. Quoi qu'à bien y réfléchir, vous avez raison, je ferais bien de me méfier de magneto aussi après tout éric est celui qui me plante une balle dans le dos et me laisse paraplégique...

Bon là, Scott se dit qu'il allait probablement la perdre et devenir trop lourd... Heureusement pour lui, la jeune femme embraya d'elle même sur un autre sujet.

— Je n’ai rien pris avant votre arrivée, pour être franche… vous n’avez pas envie de me voir sous l’effet de l’alcool… il paraît que je suis plus maladroite que d’habitude, même si... même si je n’avais pris qu’une coupe.

Là, il ne put se retenir.

_ Hum... Je crois plutôt comprendre que le goût de ce breuvage ne vous convient pas. Puis-je vous amener quelque chose d'autre ? Du champagne peut-être ?

Et, malicieusement, il poursuivit.

_ Loin de moi l'idée de vous souler naturellement...

Un grand sourire prouvait qu'il plaisantait tout en la taquinant.

Invité

— Hum... Je crois plutôt comprendre que le goût de ce breuvage ne vous convient pas. Puis-je vous amener quelque chose d'autre? Du champagne peut-être? Loin de moi l'idée de vous souler naturellement…

— Non, parce que là, je vais avoir besoin d’une potion miracle. Cependant, j’aime bien les goûts fruités et surtout sucrés.

Je décidais de bouger un peu. Il était clair qu’il fallait que je me dégourdisse les jambes. Je marchais très droite. Les talons commençaient à me faire mal aux pieds. Je pris mon courage à deux mains et traversais la foule. J’étais persuadé que Scott était derrière moi. S’il ne me suivait pas, il m’avait à l’œil, mais bref… je me dirigeais vers les diverses fontaines où la boisson y était. Je donnais un billet et je me pris quelque chose de fruité avec une petite pointe d’alcool dedans. Je n’étais pas très forte là-dessus et c’était aussi bien comme ça. La dernière fois que j’ai bu, c’était à une soirée pour le travail et il paraît que je me cognais partout et je glissais par terre. À vrai, dire, je ne m’en souviens plus… pourquoi j’ai pas bu tant que cela. Revenons à nos moutons.

Je commençais à boire une gorgée pour y goûter et c’était quelque chose. Soudain, je sursautais…

— C’est qui lui? demandait Max qui était maintenant près de moi et qui avait enlevé son masque.

Quoi! Maintenant, il va falloir que je reste près de Scott pour qu’il me foute la paix!?

— Ce n’est pas tes oignons.

— Alors, je peux rester? disait-il en faisant les beaux yeux.

— Regarde Max, va énerver quelqu’un d’autre, lui dis-je en cherchant Scott des yeux. Dur à cause de cette foule qui s’était multipliée depuis mon arrivée. J'ai quelqu'un dans ma vie, je veux que tu me laisses tranquille, dans combien de langue va falloir que je te le dise?

Invité

— Non, parce que là, je vais avoir besoin d’une potion miracle. Cependant, j’aime bien les goûts fruités et surtout sucrés.

Scott la regarda, amusé. Ce jeu de chat et de la petite souris l'amusait. En réalité, et c'est bien triste à dire, Scott sort rarement et les occasions de s'amuser avec de jolies jeunes femmes sont peu nombreuses ces derniers temps. Par manque de temps plus que par manque d'envie. Avec l'arrivée de l'automne, qui commençait à ressembler à l'hiver étant donné les températures, la nuit recouvrait la ville beaucoup plus tôt, attisant l'appétit des créatures de l'ombre...
Aussi, il se faisait un devoir d'augmenter ses rondes, d'autant plus que l'organisation Orion comptait de nombreuses défaillances ces derniers temps... Il y avait la grossesse d'une chasseuse qui, évidement, lui interdisait toute patrouille (mais Scott avait dû lui faire entendre raison sur ce point). Deux chasseurs solitaires étaient partis pour Londres où les attaques s'étaient multipliées depuis un moment et enfin un autre avait été blessé et goûtait aux affres des lenteurs de la guérison. Somme toute, et plus que jamais, Orion avait besoin de Scott...
Encore heureux que le jeune homme n'a besoin que de quelques heures de sommeil par nuit...
Samara s'était éloignée. Il hésita sur la marche à suivre. Leur discussion n'était pas officiellement terminée, mais il ne voulait pas non plus l'oppresser en s'imposant à elle si elle avait souhaité mettre de la distance entre eux... Au final, il opta pour une prudente position intermédiaire en se rapprochant du bar où elle avait pris position mais sans la rejoindre véritablement. Il en profita pour faire un tour d'horizon du regard, histoire de repérer s'il apercevait des gens qu'il connaissait. Il y avait cette jeune femme, membre récemment introduite à Orion dont il se méfiait sans savoir véritablement pourquoi. Un peu plus loin, le chasseur déguisé en serveur était lui aussi en train d'observer, avec nettement moins de discrétion que lui. Mais après tout, chacun son style...
Revenant à ses moutons, ou plutôt à Samara, il vit que le malotru était revenu à la charge. Voilà qui suffisait amplement ! Il les rejoignit en quelques pas et se positionna à nouveau entre la jeune femme et l'homme. Il n'entendit qu'une bribe de ce qu'elle dit, affirmant qu'elle avait quelqu'un dans sa vie. Ne voulant pas interrompre, mais ne pouvant s'empêcher de jouer les chevaliers servants, il intervint donc, sommairement, mais d'un ton plus que ferme.

_ Je crois que Samara a été on ne peut plus claire, lança-t-il, sans agressivité mais d'un ton glacial et en fixant bien son "adversaire" droit dans les yeux. Laissez la tranquille à présent...

L'homme hésita un instant entre jouer les durs et abdiquer mais, après avoir sondé le regard de Scott, il jugea plus prudent de battre en retraite non sans marmonner quelques insultes ou mises en garde dans la barbe qu'il n'avait pas. Pour ne pas envenimer les choses, Scott fit semblant de ne pas avoir entendu et attendit de l'avoir bien vu disparaître avant de se tourner à nouveau vers la jeune femme, retrouvant un air plus détendu.

_ Pardonnez-moi, dit-il doucement. Je ne voulais pas m'imposer mais il m'a semblé pertinent d'intervenir. Non que je ne vous crois pas capable de vous débrouiller, simplement on m'a appris à toujours venir en aide aux personnes en détresse, alors...

Il s'excusa d'un léger sourire.

_ Je peux me retirer maintenant si vous préférez...

La dernière chose qu'il souhaitez c'était qu'elle le confonde avec ce type, ou qu'elle croit qu'il voulait jouer de son côté "chevalier" pour qu'elle se sente redevable et reste en sa compagnie...

Invité

Plus grand que moi, il était devant moi et parlait à ce raté. Je ne voulais pas regarder Max qui semblait déstabilisé et abandonner ma poursuite – si on veut – c’était vraiment une telle joie.

— Pardonnez-moi. Je ne voulais pas m'imposer, mais il m'a semblé pertinent d'intervenir. Non que je ne vous crois pas capable de vous débrouiller, simplement on m'a appris à toujours venir en aide aux personnes en détresse, alors... Je peux me retirer maintenant si vous préférez...

-Est-ce qu'on vous a déjà dit que vous étiez intriguant... et à ce que je sache, dit en m’approchant de son oreille, mais pas trop près pour garder une certaine distance d’intimité… je n’ai pas dit le mot que vous vouliez que je dise pour vous voir disparaître, finis-je dans un murmure, puis je me retirai en lui souriant.

Une façon détournée pour ne pas lui dire en pleine figure que je voulais qu’il reste. Est-ce que cela marchait? Eeee, je crois bien. Faut dire que le courant passait entre nous et je crois que cela félicitait la tâche. Être avec quelqu’un qui vous rend mal à l’aise, ce n’était pas une saine amitié. Je me sentais bien avec lui et quelque chose me disait que c’était réciproque… S’il ne m’appréciait pas, il m’aurait laissé me débrouiller avec Max et peut-être que mon poing serait parti tout seul, mais puisque Scott était là, c’était moins tentant pour lui remettre les pendules à l’heure à cet imbécile.

Je bus une gorgée de ce petit nectar fruité pour me rendre compte que c’était bien meilleur. Je ne pus m’empêcher de faire une «mmm » après ma première gorgé. La plupart des gens étaient arrivés, je me demandais bien quand la musique aurait commencé. Une fête sans musique, ce n’est pas une fête, c’est moi qui vous le dis.

Invité

La foule commençait à se densifier et Scott aperçut plusieurs personnes qu'il connaissait. Katherine notamment, n'était pas très loin. Il se demandait néanmoins s'il devait aller la voir ou non. Après tout, il se méfiait toujours d'elle et pour le moment il ne savait pas sur quel pied danser. Si toutefois elle s'avançait vers eux, il serait contraint de la présenter à Samara, ce qui le dérangeait un peu, puisqu'il ne saurait pas comment la présenter, mais après tout, rien ne sert de stresser par avance pour des choses qui peuvent ne pas se produire.
En attendant, il se focalisa à nouveau sur sa comparse qui s'était servie un nouveau verre. Au lieu de l'envoyer paître, comme elle aurait pu le faire, elle lui sourit et lui répondit :

- Est-ce qu'on vous a déjà dit que vous étiez intriguant... et à ce que je sache... je n’ai pas dit le mot que vous vouliez que je dise pour vous voir disparaître.

Quand elle s'était approchée, il eut un léger frisson. Elle avait un regard éléctrique et incroyablement intense. Il eut besoin de quelques instants avant de se reprendre et sa voix resta un peu blanche en dépit de ses efforts pour ne rien laisser paraître.

_ Intriguant ? Comment ça ? Je croyais simplement jouer mon rôle de super-héros... J'avoue qu'en cet instant j'aimerais pouvoir lire dans vos pensées, comme ça je saurais par exemple si je peux vous inviter à danser puisqu'ils vont lancer le premier slow.

Eh oui, Scott n'était pas un complet néophyte en matière de femmes...

Invité

J’avais remarqué cette petite hésitation dans sa voix. Moi même, j’étais un peu gêné de mettre approché de lui. Tout ce que j’étais en train de faire était en train de me surprendre. Qu’est-ce que j’étais vraiment en train de faire? Scott était une personne que j’appréciais beaucoup… pas juste parce qu’il m’avait guéri la cheville, mais on s’entendait bien et je crois que c’était quelque chose qui aidait grandement dans mes gestes à son sujet et surtout mes dires qui m’étonnait grandement.

— Intrigant? Comment ça? Je croyais simplement jouer mon rôle de superhéros... J'avoue qu'en cet instant j'aimerais pouvoir lire dans vos pensées, comme ça je saurais par exemple si je peux vous inviter à danser puisqu'ils vont lancer le premier slow.

— Vous venez de le faire, lui dis-je en souriant et en lui présentant ma main.

Il me la prit doucement. Ma main commençait à devenir moite quand il s’avançait doucement sur le plancher de danse, je ne le lui fais pas remarquer, mais c’était une bizarre de sensation. J’étais souriante, mais il y avait une certaine gêne, alors autant la brisée tout de suite, vous en penser quoi?

— La raison pour laquelle, vous êtes intriguant… je dirais parce que vous jouez le jeu de super héros… mais vous souhaitez disparaître si c’était cela que je voulais… Suivez d’abord votre instinct…

Nous étions arrivés sur la piste de danse… là, c’était tout un dilemme pour moi. Nous étions face à face… que dois-je faire? La gêne était bien là. Juste prendre la main de Scott était quelque chose de nouveau. Je me sentais terriblement gêné et le rouge montait à mes joues…

Invité

La timidité n'est pas la nature profonde de Scott. En général, et surtout avec les femmes, il est sûr de lui, à l'aise et il aime à prendre les devants, sans jamais trop de précipitation ni d'insistance. Mais cette fois-ci, son timbre avait été mal assuré, simplement parce qu'il ne savait pas sur quel pied danser. Après tout, Samara restait sa patiente, une jeune femme troublante qui l'avait troublé dès le premier regard, sans qu'il ne sache pourquoi et qui continuait de le faire. Elle lui faisait un peu perdre ses moyens, ce qui était idiot, après tout c'était un homme qui approchait de la trentaine, il avait de quoi être sûr de lui, et pourtant...
Et pourtant, il redevint tel un adolescent, hésitant, attendant avec impatience la réponse de sa compagne qui, heureusement, ne se fit pas attendre.

— Vous venez de le faire.

Elle lui sourit et lui tendit une main qu'il saisit ausitôt, l'enfermant doucement dans la sienne. Ils étaient parmi les premiers couples à danser. Il fallait qu'ils en profitent parce que, si la lubie du maire avait été d'imposer un slow pour première danse, dès la seconde, avait promis le DJ, ils pourraient se déhchaîner sur une piste qui n'attendait que cela.
En réalité, il n'y avait que des couples, visiblement de vrais couples, qui s'étaient lancés pour ce slow. La plupart des personnes présentes se contentait d'attendre, aussi leurs regards pesaient sur eux. Scott se demanda à quel point il était mal assorti à Samara, à quel point leur différence d'âge choquait, enfin ce genre de choses.
C'était étrange, en réalité il ne s'était jamais senti aussi... Vieux.

— La raison pour laquelle, vous êtes intriguant… je dirais parce que vous jouez le jeu de super héros… mais vous souhaitez disparaître si c’était cela que je voulais… Suivez d’abord votre instinct…

Il la regarda droit dans les yeux comme pour sonder ses pensées profondes. Elle ne se moquait pas mais elle continaait de le fixer avec ce regard de braise. Il eut peine à s'empêcher de l'embrasser, là, stupidement, juste pour suivre son instinct (ou autre chose). Se reprenant sans rien laisse paraître, il lui retourna son sourire et répondit.

_ Je n'ai pas pour principe d'imposer ma présence, s'excusa-t-il presque. Et puis, si je suis intriguant, laissez-moi vous dire que vous êtes troublante Mlle Lovesky. Il y a quelque chose chez vous qui me déroute et je ne sais pas encore ce que c'est, mais je trouverai. Tant que vous me laissez chercher, naturellement.

Scott n'était pas un mauvais danseur quand il s'agissait de slow. Mais après tout, l'unique risque dans le slow est d'écraser les pieds de sa (ou de son ) partenaire, ce qu'il évitait soigneusement. Ayant un sens inné du rythme qui lui servait plutôt bien en ce moment. Aussi, c'est en toute coordination qu'il s'harminisait avec Samara, naturellement. Sa main était sagement posée sur sa hanche, à une hauteur plus que respectable sans être non plus trop haute. Ils étaient suffisamment proche mais pas collés non plus. En somme, ils se rapprochaient, mais sans que cela soit trop tendancieux pour le moment.

_ En tous les cas, la soirée est une réussite, je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde ce soir. Après tout, la ville tourne un peu au ralenti ces derniers temps...

Lui faisait-il vraiment la conversation sur un sujet aussi bateau ? Oui, mais il fallait faire retomber cette tension de séduction qui s'était insinuée entre eux depuis le début. Sans quoi, il finirair par céder à ses envies...

Invité

— Je n'ai pas pour principe d'imposer ma présence, s'excusa-t-il presque. Et puis, si je suis intrigant, laissez-moi vous dire que vous êtes troublante Mlle Lovesky. Il y a quelque chose chez vous qui me déroutez et je ne sais pas encore ce que c'est, mais je trouverai. Tant que vous me laissez chercher, naturellement.

Je me contentais de sourire timidement à cette petite révélation. Il était différent des autres gars que j’avais pu rencontrer dans ma vie… il était certes un peu plus vieux que moi, mais l’âge ne comptait pas pour moi lorsqu’on dépassait la vingtaine. Ce n’était pas une chose importante. Je m’aperçu qu’il regardait autour, les autres couples… finalement, il c’était trouvé un bouche-trou le taré… pauvre elle, elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque. Je me tournais et reportais mon attention sur ses yeux. Assez rythmique dans mon genre, je suivais parfaitement les pas de Scott. Une main posée sur son épaule et l’autre dans la sienne. Sa main posée sur ma hanche me donnait un léger frisson. Nous avions une distance convenable pour deux connaissances, c’était parfait… cela me permettait de me perdre dans ses yeux sublimes. Je lui souriais simplement.

— En tous les cas, la soirée est une réussite, je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde ce soir. Après tout, la ville tourne un peu au ralenti ces derniers temps...

— Oui, c’est fou de voir comment le bouche à oreille fonctionne dans cette ville. Par contre, je crois que le ralentissement est dû à l’automne. Les gens sortent moins… ils ont trop dépensé pendant l’été, riais-je un peu… il faut bien qu’ils se refassent. En venant ici, ils font une pierre deux coups… ils rendent service à la faune et il festoie avant le froid.

Une conversation assez banale, ce qui me permettait de me reprendre. Il était normal d’avoir une simple conversation. La soirée venait à peine de commencer et je commençais à comprendre que j’avais commencé par la fin. Ou c’était simplement moi qui me faisais cette illusion… mais pour danser nous sommes toujours deux. Et Scott dansait merveilleusement bien, dans les deux sens du terme.

Invité

— Oui, c’est fou de voir comment le bouche à oreille fonctionne dans cette ville. Par contre, je crois que le ralentissement est dû à l’automne. Les gens sortent moins… ils ont trop dépensé pendant l’été… il faut bien qu’ils se refassent. En venant ici, ils font une pierre deux coups… ils rendent service à la faune et il festoie avant le froid.

Scott avait toujours le sourire aux lèvres se rappelant du côté charitatif de la soirée. Il n'était pas venu spécialement pour cela, mais plutôt pour se vider la tête. Après tout, les coups durs s'enchaînaient en ce moment. Même s'il éyait toujours en mission puisqu'au fond, il l'est en permanence. Toutefois, il n'y avait aucune raison de ne pas mêler travail et plaisir...

_ Oh mais il fait déjà froid, quand la nuit tombe et que le vent se lève c'est une toute autre histoire, sans parler du brouillard qui ne se lève pas.

Cett fois, il eut un petit rire, se moquant de lui-même. Devant le regard interrogateur de Samara, il répondit de lui-même.

_ Non, c'est rien. Je me disais simplement qu'il n'y a pas, je crois, de sujet plus bateau que la météo pour engager une discussion, c'est ridicule.

Niant de la tête, il replongea son regard dans le sien et retrouva le sourire.

_ Alors soyons plus sérieux et créatif...

Il fit mine de réfléchir longuement puis dus se rendre à l'évidence.

_ Ma créativité légendaire est en panne pour le moment, alors je vais faire avec ce que j'ai... Votre cheville ne vous fait pas souffrir ? Sinon vous pouvez poursuivre cette danse dans mes bras vous savez ? Je suis un super-héros et je m'en voudrais de faire empirer votre état en vous forçant à danser avec moi.

Sous la plaisanterie, il s'inquiétait vraiment d'elle, mais il ne voulait pas se montrer trop lourd, ni insistant.

Invité

— Non, ce n’est rien. Je me disais simplement qu'il n'y a pas, je crois, de sujet plus bateau que la météo pour engager une discussion, c'est ridicule.

— C’est vous qui m’avez ouvert la porte. Ce n’est pas ma faute.

Il le niait. Je lui souriais. J’aurais bien rajouté quelque chose, mais il poursuivit.

— Alors, soyons plus sérieux et créatifs…

Sa tête quand il cherchait. C’était trop mignon.

— Ma créativité légendaire est en panne pour le moment, alors je vais faire avec ce que j'ai... Votre cheville ne vous fait pas souffrir ? Sinon vous pouvez poursuivre cette danse, dans mes bras vous savez? Je suis un superhéros et je m'en voudrais de faire empirer votre état en vous forçant à danser avec moi.

— Et moi je m’en voudrais si le superhéros avait un mal de dos pour m’avoir porté comme une diva.

Je lui souris. Une bonne raison. Une conversation normale? On en avait tous les jours pendant les séances. Alors, pourquoi s’entêter à parler du beau temps? Non, ce n’était pas possible. Surtout que ce soir, il y avait un énorme rapprochement. Je le voyais bien qu’il était intéressé. Il ne serait avec moi ce soir, si ce n’était pas le cas. Il ne le faisait sûrement pas par gentillesse puisque plusieurs fois il m’avait dit que si je ne le voulais pas dans mes pattes ce soir, je n’avais que le dire. Il ne voulait pas s’imposer, c’était son choix, mais moi, je ne voulais pas qu’il parte.

— Ne vous en faites pas… si j’ai mal… vous allez être le premier à le savoir.

Invité

— Et moi je m’en voudrais si le superhéros avait un mal de dos pour m’avoir porté comme une diva.
Il la jaugea un instant du regard, faisant mine d'évaluer son poids alors qu'il savait déjà qu'll n l ferait pas souffrir, enfin pas pour quelques minutes. Et puis, de toute façon, ce n'était qu'une plaisanterie. Sauf bien sûr si lle avait véritablement souffert auquel cas son côté chevaleresque aurait repris le dessus.

_ Il faudrait que je vous ramène chez vous à pied en vous portant à bout de bras pour que je me fasse un tour de reins. Et ne vous inquiétez pas, j'ai une voiture, alors tout est au mieux.

Il eut un grand sourire. En fait, il appréciait beaucoup ce petit jeu avec elle. Ce côté chat et la souris, mais aussi les traits d'esprits qui s'enchaînaient rapidement. Scott aimait êtr avec des gens vif d'esprit, quelque soit leur milieu social ou leur niveau d'éducation. Il avait suffisamment fréquenté d'étudiants en médecine pour savoir que le nombre d'années passées dans un université ne montre en rien l'intelligence, bien au contraire.
En plus, l'avantage d'une manuelle qui travaille dans l'horticulture c'est que ses mains sont forcément délicates...

*ON SE CALME SCOTT !!!*

— Ne vous en faites pas… si j’ai mal… vous allez être le premier à le savoir.

_ Je n'en attends pas moins de vous, répondit-il le pluis naturellement du monde.

La musique prit fin et un air au rythme endiablé lui fit suite. Scott espéra de tout son coeur que la jeune femme ne le forcerait pas à rester. Il détestait danser autre chose que les danses bien paramétrées, comme le slow, le tango, la salsa, ou encore le madison. Eh oui, mettez-lui un air de madison et vous verrez, il ne lui manquera que le chapeau de cow-boy, mais ça c'est une autre histoire.

_ Nous devrions retourner nous assoeir, dit-il simplement après s'être approché de son oreille pour qu'elle puisse l'entendre. Avant de nous faire écraser par tous ces danseurs en furie.

De fait, en quelques secondes, la piste s'était remplie, c'était à croire que les gens n'attendaient que cela pour commencer, enfin, leur soirée. Pour sa part, Scott n'appréciait pas vraiment Rihanna et ne comprenait pas pourquoi autant de jeunes femmes s'étaient écriés "j'adoooooore cette chanson" avant de venir sur la piste.

Invité

— Nous devrions retourner nous asseoir, dit-il simplement après s'être approché de son oreille pour qu'elle puisse l'entendre. Avant de nous faire écraser par tous ces danseurs en furie.

— D’accord, je vous suis, lui répondis-je en hochant la tête.

Ce type de musique, j’aimais le danser toute seule dans ma maison. Je pense que c’était plus crédible. Et Scott n’avait pas l’air de vouloir s’éterniser. Je gardais la main de Scott dans la mienne et il m’entraînait à l’écart du groupe qui se déhanchait à en perdre haleine. Avant de sortir des dingues de Rihanna, je m’accrochais le pied dans un déguisement d’une fille, perdit le pied et atterris – avec chance – dans les bras de Scott. Toujours près de moi, quelle chance. Je ne me serais pas vu m’écraser par terre. Wow, là, j’aurais fait honneur à ma réputation du Nautique. Samara, la maladroite. Par chance, il était près de moi.

— Désolée, disait-elle.

— Espèce de folle, murmurais-je pour moi-même.

Je respirais un peu. Mon pied n’avait rien pour le moment. J’espérais que ma cheville allait bien. Toutes ses séances pour rien. Quoique cela ne m’aurait pas dérangé d’être plus longtemps avec Scott, mais ne rien faire pendant encore quelques semaines, je n’y parviendrais pas. Pas toute seule en tout cas.

Toujours dans ses bras, je le regardais… je me perdis un instant dans ses yeux… combien de secondes avaient passé? Je n’en ai aucune idée. Plusieurs, c’était certain. Ses yeux, ses lèvres aussi près… Je me raclais un peu la gorge, le rose montait à mes joues et je me dégageais tranquillement, sans pour autant lui lâcher la main.

Pourquoi j’étais comme ça? J’étais tout d’un coup gêné. Ce n’était pas mon genre. Je pris les devants et entraînais Scott un peu plus loin. Nous pouvions toujours entendre la musique, mais nous étions un peu plus… loin… sur un banc de parc qui faisait le contour de la « salle ». Je ne parlais pas et lui, non plus. Sa main toujours dans la mienne. Je sentais la tendresse. Je regardais nos mains… qu’est-ce qui m’arrive?

Invité

Avec soulagement, Scott vit la jeune femme accepter de quitter la piste. Il se voyait mal se trémousser sur Rihanna. Sur un bon groupe de rock, comme Muse ou Thirty Seconds To Mars, à la rigueur, la musique aurait pu l'inspirer, mais là... Enfin, la question ne se posait pas.
Balayant la pièce du regard, il repéra à nouveau quelques visages familiers. Tout semblait normal, mais après tout la nuit ne faisait que commencer et les possibilités d'attaques des prédateurs augmenteraient avec le taux général d'alcoolémie. Fort heureusement, ce n'était pas une nuit de pleine lune, il n'aurait plus manqué que les lycans !
Scott a toujours eus de bons réflexes. Et les années d'entraînement intensif les ont encore affutés aussi, bien qu'il pensait à complètement autre chose, il fut en mesure de rattrapper la jeune femme qui perdait l'équilibre devant lui. Elle n'avait pas menti, elle n'avait décidément pas de chance. Quoique, avec de tels talons c'était prévisible. En un sens, il ne comprenait pas que les femmes s'imposent ces jeux d'équilibristes ainsi perchés sur des échasses, mais d'un autre côté il devait avouer que le déhanché que cela leur conférait valait cette peine. Enfin, pour un homme s'entend. Mais il s'en voudrait si la jeune femme se faisait mal, même si ce n'était pas de sa faute, puisqu'elle n'aurait pas pu prévoir qu'il se trouverait là ce soir et n'avait donc pas choisi ses chaussures en fonction de lui.
Il se perdait là ! Mais, les yeux dans ses yeux, que pouvait-il faire d'autre ? Ah si : lutter contre l'envie irrépréssible qui le saisissait de l'embrasser, là, maintenant et de se dire que peu importe les conséquences. Heureusement, avant qu'il ne cède à son impulsion, elle se racla la gorge et le rappela à l'ordre. Se redressant rapiement, il l'aida à se remettre sur ses jambes et s'assura qu'elle était en parfait équilibre avant de la relâcher. Sa main resta dans la sienne cependant que Samara se remit en marche et l'attira un peu plus à l'écart. Ils prirent place en silence, évitant un temps de se regarder. Alors seulement Scott reprit le contrôle de lui-même.
Doucement, il ôta sa main de la sienne et se tourna vers elle avant de lui demander d'un ton aussi sérieux que possible, mais un peu trop tendre à son goût.

_ Vous ne vous êtes pas blessée au moins ? Vous voulez que j'y jette un coup d'oeil ? A moins que vous ne préfériiez rentrer chez vous ? Auquel cas je vous ramène, et pas de discussion.

La jeune femme sembla hésiter un moment en cherchant une réponse, aussi il prit sur lui de briser l'intense tension qui s'était formée en quelques secondes. Comme toujours, l'humour fut son allié.

_ En tous les cas, vous ne m'aviez pas menti, vous n'avez pas de chance. Peut-être vous faudrait-il trouver quelqu'un comme vous, et ça inverserait le sort, comme deux aimants qui se repoussent, vous voyez ce que je veux ?

Un sourire d'auto-dérision gagna le visage du jeune homme quand il réalisa la stupidité de ce qu'il venait de dire. Décidément, elle semblait avoir un drôle d'effet sur ses facultés mentales, dans le mauvais sens du terme.

_ Pardonnez-moi, je crois que mes neurones ne ce sont pas correctement mis en place après ce slow, je dis vraiment n'importe quoi. Un autre whisky me sera utile je crois, je peux vous ramener quelque chose ? Si vous souhaitez rester s'entend.

Invité

— En tous les cas, vous ne m'aviez pas menti, vous n'avez pas de chance. Peut-être vous faudrait-il trouver quelqu'un comme vous, et ça inverseriez le sort, comme deux aimants qui se repoussent, vous voyez ce que je veux dire?

Non, je ne voulais pas de quelqu’un comme moi. Quelque chose pour être toujours sur les nerfs. Toujours, comptez nos malheurs. Je ne désirais pas de cette vie. J’aimais bien quelqu’un qui serait normal et attentionné. Et jusqu’à maintenant, Scott remplissait ma liste de souhait en terme de petit copain. J’étais attiré à lui comme un amant. Je ne souhaitais pas le quitter. Je ne voulais pas que la soirée soit terminée. Et le fait qu’il soit là pour me raccompagner me réchauffait le cœur, mais le refroidit en même temps. Toujours me demander si je voulais partir, le quitter. Je me demandais s’il voulait que je sois avec lui, ce soir… peut-être avait-il autre chose à faire? J’essayais de rester calme et il s’excusa de sa conduite. Encore quelque chose qui me surprit.

— Pardonnez-moi, je crois que mes neurones ne se sont pas correctement mis en place après ce slow, je dis vraiment n'importe quoi. Un autre whisky me sera utile, je crois, je peux vous ramener quelque chose? Si vous souhaitez, rester s'entend.

— Oui, quelque chose de fruité, s'il vous plaît.

Il était parti parmi la foule. Pendant ce temps, je regardais ma cheville. Je bougeais mes orteils. « ouf » soufflais-je dans ma tête. J’enlevais aussitôt mes souliers de diva. Qui a eu la brillante idée? Samara. Mon petit pied avait aux moins trois ampoules rouges. Une plaie en arrière du talon, une près du petit orteil et l’autre sur le côté du pied. Les endroits où le pied avec frotté avait une plaie… Qu’est-ce qui m’avait pris. J’enlevais l’autre soulier, il était aussi pire.

— Mince.

Je tâtonnais mon doigt sur ma cheville… la douleur n’était pas présente. Je crois que je m’étais laissé aller pour cette soirée – qui finalement – n’avait tournée qu’autour de Scott. Je mis mes pieds sur le banc, mis mes souliers de l’autre côté où Scott s’était aussi. C’était aussi le comble s’il je lui laissais l’odeur de mes petits pieds mouillés. Je mis mes mains sur mes pieds un instant quand je vis Scott, comme pour les cachés.

Invité

— Oui, quelque chose de fruité, s'il vous plaît.

Scott acquiesça et disparut dans la foule dense pour se diriger vers le bar. Il dut jouer des coudes et renoncer à deux propositions à danser sur le chemin. Non pas que les jeunes femmes n'aient pas été charmantes, mais le jeune homme n'était pas du genre à jouer sur plusieurs tableaux. Et puis, Samara lui plaisait vraiment, cette soirée était une excellente surprise.
Scott appréciait à leur juste valeur ces petits cadeaux que la vie vous fait parfois, d'un moment, une discution, un repars, une soirée bref une rencontre imprévue ou impromptue qui change le cours tout tracé de votre journée. Parfois, c'était Scott lui-même qui jouait ce rôle, aidant poliment une dame dans une supermarché, ou venant au secours de qui en avait besoin. Il prenait de temps à autre des auto-stoppeurs... Enfin bref, il essayait d'améliorer un peu les choses pour tous parce que, comme l'avait dit Ghandi : il faut être le changement qu'on souhaiterait voir. Et comme il donnerait tout pour que les gens soient plus gentils, plus attentionnés les uns pour les autres...
Arrivé au bar, il commanda un coktail de sa connaissance qui était fruité à souhait. Le barman, probablement satisfait qu'on lui demande plus qu'un simple mélange d'alcoole et de soda, fit les choses bien, perchant même une fraise sur le bord du verre. Après quoi, Scott ajouta sa propre commande et il laissa un pourboire sympathique. Jouant des coudes, il lui fallut moultes précautions pour revenir sain et sauf à destination. Samara avait ôté ses chaussures et referma ses mains sur ses pieds. Peut-être que tout n'allait pas aussi bien que ce qu'elle avait voulu lui faire croire.
Arrivant à sa hauteur, il prit place au dela de ses pieds et lui tendit son verre, posant aussitôt le sien.

_ Tenez, vous m'en direz des nouvelles. Je peux ? dit-il en pointant du doigt ses pieds. C'est sensible ou ce sont simplement ces méchantes ampoules qui vous dérangent ?

Obersvateur ? Scott ? Vous n'avez encore rien vu. Il avait toujours sur lui de la solution hydro-alcoolique, non par quelque crainte d'une épidémie de grippe ou quelque chose de ce genre, mais parce qu'il pouvait à tout moment être amené à faire un geste médical. Parce qu'en plus d'être kiné, il aurait pu être secouriste. Il en avait suivi la formation. Ca s'était avéré utile plus d'une fois quand il chassait.

_ Vous n'avez pas à vous sentir gênée, précisa-t-il comme elle l'était. J'ai vu nettement pire, je vous assure.

Par un sourir, il chercha à la rassurer.

Invité

À croire que la soirée allait être pauvre en terme de musique. Quoique, je ne voulais pas remettre mes souliers. Cela empirerait, surtout pour danser quelque chose où le déhanchement était nécessaire. Disons que s’il y avait des votes sur les musiques, je voterais pour un autre slow. Je le vis arriver près de moi. Avec deux verres. Il m’avait découvert.

— Tenez, vous m'en direz des nouvelles. Je peux? C'est sensible ou ce sont simplement ces méchantes ampoules qui vous dérangent?

On ne peut pas enlever le kiné de l’homme et l’homme du kinésithérapeute. Oh ça non! Je le regardais faire. Bien sûre, je lui avais permis de vérifier si mes chevilles allaient bien. Après ma quasi-chute, c’était mieux de vérifier. J’ai eu une bizarre de frisson lorsqu’il vérifiait de ses mains sur ma peau. C’était à présent différent à mes yeux. Ce n’était pas simplement comme à une séance où j’allais chez lui, c’était ailleurs. Cela me prit quelque temps avant de me reprendre. Il y allait avec douceur…

Mais… le mal n’était pas là. Je pouvais toujours m’appuyer dessus, ce n’était pas un problème, mais je crois qu’il voulait vérifier par lui même. Je lui avouais que c’était les ampoules qui me gênaient plus qu’autre chose.

— Vous n'avez pas à vous sentir gênée. J'ai vu nettement pire, je vous assure, disait-il en cherchant un sourire sur mon visage.

Je lui souriais en retour, mais j’avais une bizarre de sensation. Une intuition très bizarre, très rare que je n’avais que très rarement. C’était sûr que le costume d’Halloween gâchait l’allure, mais je pensais que je l’avais déjà croisé quelque part, avant notre première rencontre dans son cabinet. Très jeune, je pouvais me souvenir des gens que j’avais croisés dans Everstown. On me montrait des images et je pouvais dire où je les avais rencontrer et leur prénom minimum. Mes frères étaient impressionner que j’ai autant une bonne mémoire. Donc pour Scott… j’avais cette impression bizarre. Ce n’était pas que maintenant que je le réalisais, mais depuis notre première rencontre. Il y avait quelque chose qui m’attirait à lui. Quelque chose, je ne sais pas quoi, qui me disait que je le reconnaissais.

J’arrêtais de le fixer, je ne le fixais pas méchamment, c’était de la curiosité. Je me concentrais plutôt sur le verre qu’il m’avait apporté. Avant même de boire une gorgée, je m’attaquais à la fraise qui était à cheval sur le bord du verre. J’adore les fraises. Succulent. Je serais prête à faire des beaux yeux au barman pour qu’il m’en donne une autre. Mais… je ne le ferais pas… j’aimais mieux faire des beaux yeux à Scott. Je bus une gorgée. Magnifique.

— Mmm… C’est merveilleusement bon. Oui, oui… j’adore. Merci... Comment vous avez fait pour découvrir que j’adorais les fraises?

Autant bien relancer une conversation… un peu banale, je l’avoue. Bien quoi ? Il fallait bien éteindre un peu le feu – juste un peu – qui était sur mon cœur lorsque nous dansions tout à l’heure. Quoi que, je ne voulais pas trop l'éteindre. C'était bien compliqué pour pouvoir tout expliquer!

» ESTED - Et Si Tout Était Différent
» • Sujets & Relations — Tout acte laisse une trace.
» Mensonges et chantages, tout pour commencer une bonne journée.
» Vu de haut, tout est... plus haut ! [pv Aedan McTavish]

Fête d'halloween - Tout le monde est invité!

Fête d'halloween - Tout le monde est invité!

Sujets similaires

Sujets similaires