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  « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey

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Lena Bennett
Lena Bennett
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MessageSujet: « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey    « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey EmptyVen 2 Nov - 16:15

 « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey Tumblr_ma38swdZ6h1rul9mk  « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey Tumblr_ma071z7Eua1r0fi45
Katherine H. Bailey & Lena Bennett


    Mon enquête n’avançait pas, et ça en devenait agaçant.
    Cela faisait plusieurs mois que je dressais, avec une grande précision, une liste détaillée de tous les vampires de la ville. Je connaissais les clans et familles influentes et les liens qui existaient entre eux, mais quelque chose m’échappait. Je sentais qu’il se passait quelque chose de bien plus grand, qu’une force cachée nous faisait tous tourner comme des pions. Mais impossible de tirer tout cela au clair… Pourtant, j’avais accès à la plus vaste des sources d’informations vampiriques : l’archive des Orions. Bien sûr, beaucoup de leurs observations étaient truffées d’erreurs, leur humanité chétive étant dupée bien trop facilement. Il me fallait un regard nouveau, quelqu’un qui connaissait tous les secrets de la ville.
    C’est ainsi que Katherine et moi devinrent alliées. Elle faisait partie du clan Blackwood, défenseurs d’Everstown et de la cause vampirique. Ils constituaient le noyau central de ce réseau que je tentais de démêler, et Katherine en était le véritable porte-parole. Elle tenait avec moi ce registre pointilleux, y ajoutant toutes les informations manquantes, ou modifiant celles qui étaient erronées. Je ne lui avais jamais confié le véritable but de mon entreprise, bien trop méfiante pour me mettre à nu. C’était le deal : ne poser aucune question.
    En échange des informations qu’elle m’apportait, j’en effaçais d’autres. Très rapidement, j’avais réussi à m’imposer dans l’organisation des Orions. Les plus hauts-placés avaient compris, au fil de mes missions, que sous mes airs de lycéenne fragile se cachait, en vérité, une force imperturbable. Malgré mon jeune âge, je reçu le privilège d’avoir accès aux archives, aux registres de missions en cours et aux documents personnels de chaque membre de l’organisation. Je ne devais plus être chaperonnée par un ancien lors de mes chasses ou de mes surveillances, et je n’en étais que plus efficace, car je pouvais dès lors déployer toutes mes forces vampiriques sans feinter l’humanité. J’avais acquis une liberté inhabituelle pour un membre si récent et j’avais réussi à infiltrer l’organisation en profondeur, mais je sentais qu’il me fallait encore faire mes preuves. Katherine m’y aidait également, pendant qu’en contre-parti, je faisais disparaître toute trace de ses protégés.
    Nous n’étions pas amies pour autant. J’avais longtemps cru que le courant ne passait pas parce que nous étions trop différentes, mais en vérité, trop de choses nous rassemblaient. Deux tempéraments aussi forts ne pouvaient cohabiter sans risque d’explosion. Cependant, un profond respect s’était installé lors de nos entretiens secrets, dans la montagne, reculée de la ville. Notre association était égale, aucune ne donnait plus que ce qu’elle ne recevait. Mais une certaine méfiance tacite s’était instaurée, nos secrets étant sans doute bien trop lourds pour nous que pour les dévoiler complètement.
    Ce soir là, j’étais inquiète. Cela faisait plusieurs semaines que Scott Potter, Orion de renom, doutait de mon intégrité. Il était surement loin de s’imaginer que je partageais le sort de nos ennemis, mais il envisageait la possibilité que je pactise avec ceux-ci. Il était agaçant. Mes efforts pour le convaincre étaient vains. L’envie de lui briser le crâne m’était passée par la tête de nombreuses fois, mais cette pulsion était vouée à rester inassouvie. A défaut de le convaincre, il me fallait persuader les autres, et j’avais laissé de côté cette préoccupation inutile et cette perte de temps qu’était Scott, me disant qu’il finirait tout simplement par se lasser… J’avais tort.
    Il s’était lancé sur une piste que je protégeais. Je ne sais pas comment, mais il avait remarqué que des informations au sujet d’un vampire en particulier disparaissaient. Il s’agissait d’un des avocats les plus actifs d’Everstown, collègue d’Hayden Blackwood. Un véritable requin, disait-on. Vampire, sans aucun doute. La rumeur disait qu’il avait déjà fait enfermer des meurtriers pour ses propres crimes. Personne n’avait osé contester cette grande figure de l’élite de la ville, si bien que j’avais fait tomber une par une toute suspicion à son égard. Mais Scott l’avait aperçu un soir, semblant près à mordre une de ses victimes. Il jure avoir aperçu des cernes profondes creuser le visage de l’avocat pendant que ses canines aiguisées brillaient dans la nuit. Il avait été imprudent, ou peut-être Scott était-il trop attentif et trop zélé dans son travail d’Orion… Quoi qu’il en soit, il s’agissait de ma parole contre la sienne, ce qui m’empêchait d’éloigner l’attention de l’organisation du protégé des Blackwood. Il allait bientôt être incarcéré afin d’effectuer des tests sur lui. Il ne résisterait jamais à la brûlure du soleil, de la verveine… Et surtout à celle de la faim. Puissant, il l’était… Mais pas autant. Il fallait que je mette au plus vite Katherine au courant.
    C’était la première fois que notre association rencontrait un échec. Les traces étaient trop lourdes pour que je les efface… Préparée à la colère de la vampiresse, j’attendais à l’endroit habituel, sous le vieux chaîne centenaire perdu dans les montagnes. Personne ne s'aventurait jamais dans les parages, si ce n’est, de temps en temps, un randonneur courageux. Ce soir, les températures presque hivernales m’assuraient que nous n’allions pas être dérangées. La lune était pleine, basse et jaune, surplombant la forêt de sa faible lumière. J’entendais le bruissement des feuilles, la course discrète des animaux non loin de là, une première goûte de pluie rebondissant sur un rocher à quelques mètres, l’écoulement des eaux de la rivière… Je tentais de garder mon calme et d’envisager le discours que j’allais tenir à Katherine dans quelques minutes. Elle faisait partie des gens qu’il valait mieux compter de son côté. Ennemie redoutable, je savais que si notre accord se brisait, elle ne ferait que me mettre des bâtons dans les roues. Ou carrément des troncs d’arbres, en fat.
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Katherine H. Bailey
Katherine H. Bailey
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MessageSujet: Re: « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey    « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey EmptyDim 4 Nov - 15:51

    21 heures, j’étais en retard pour mon rendez-vous habituelle avec Lena Bennett, un vampire qui était aussi infiltrée chez les Orions. J’avais découvert son existence par pur hasard. Cela faisait déjà un moment que je connaissais les Orions, il faut dire que nous n’ignorons que peu de chose dans notre clan. J’étais sortie avec un Orion, un jeune homme de dix-neuf ans tout au plus, encore tout naïf et surexcité à l’idée de faire parti d’une confrérie secrète. Autrement dit, l’exemple parfait du genre de personne qu’il ne faut pas recruté si on veut que cette confrérie secrète reste, précisément, secrète. Il s’était directement vanté, me disant, alors qu’on ne s’était vu qu’une seule fois avant, qu’il me faisait suffisamment confiance pour me le dire, qu’il faisait parti d’un groupe de chasseurs de créatures surnaturelles. Cet aveu m’ayant interloquée, j’avais repoussé le moment de le croquer pour réussir à obtenir suffisamment d’informations, ce qui n’avait d’ailleurs pas tardé : une semaine après j’étais là, devant le motel-O, à observer ceux dont il fallait que je me méfie, ceux qu’il ne fallait pas que j’attaque à moins d’y être préparée. Puis là, soudainement, j’avais vu une vampire, comme moi, qui sortait du motel en compagnie d’humains chasseurs de vampires. Après avoir demandé des informations à son propos à mon informateur involontaire (et l’avoir croqué, par la même occasion) je savais que j’en avais assez sur cette Lena Bennett pour faire d’elle mon alliée, si on pouvait vraiment appeler notre relation comme ça.
    Ainsi depuis lors, nous nous retrouvions ici, sur la montagne, là où peu d’humains sauraient s’aventurer et où l’air était assez pur pour nous permettre de renifler l’éventuelle présence de ces sacs de sangs ambulants. J’avais d’abords pensé à l’amener chez moi, mais je ne lui faisais pas assez confiance pour la laisser entrer là où vivent ceux que j’aime. Ceci dit, c’était déjà tout comme, car elle avait accès, chez les Orions, à des tonnes de dossiers nous concernant (et qu’elle supprime aussi, lorsque ceux-ci sont compromettants).
    Seul Hayden était au courant de ma collaboration avec Lena. Je me voyais mal en parler à qui que soit d’autre : Damon m’aurait traitée d’inconsciente et aurait fait une bouchée de la dangereuse chasseuse de vampire armée jusqu’aux dents d’armes pouvant nous nuire, Annaëlle m’aurait évincée, me jugeant trop immature pour être chargée d’une telle quête et Gaëlle aurait voulu m’accompagner (et bon, c’est pas que je ne l’aime pas, mais je les vois déjà non-stop à la maison alors…) mais surtout elle l’aurait dit à Annaëlle, sa mère de coeur. Non, seul Hayden devait être au courant, c’était bien le seul qui la jugeait assez mature et intelligente, celui qui savait le mieux comment protéger son clan sans pour autant trop couver les membres qui le constituent. Ce n’est pas pour rien qu’il était notre chef, après tout.
    J’étais venue armée d’un petit bout de papier, sur lequel j’avais noté des noms de vampires. D’un côtés ceux qu’il fallait protéger, de l’autre ceux dont je ne voulais plus voir le visage, à moins que le visage en question soit planté sur un pieu au milieu d’un champs de guerre, comme au bon vieux temps. Du coté des gens à garder en vie, ma famille (c’est-à-dire les rares gens qui ne me détestaient pas), et les amis de Hayden (qui, lui, en avait, et de vrais amis en plus comme on les voit dans les films, qui sont prêt à vous donner leur chemise en cas de pépins et tout le toutim…), ce qui faisait en tout et pour tout une liste de dix personnes sur qui les yeux des Orions étaient actuellement fixé. Il y avait Keneth Winsdom, l’avocat le plus réputé de la ville, un des meilleurs amis de Hayden, malgré la grande différence de caractère qui les séparait. Keneth m’avait toujours fait pensé à Damon, d’une certaine manière, il était odieux, irréfléchis, sadique même… Mais il avait des gens qui l’aimaient quand même. Ils ont tout deux une part de bonté en eux, à en croire leur entourage. Jamais personne ne dirait ça à mon propos. Il y avait aussi Adrian Polskow, un vétérinaire fan d’art, mais aussi un vampire végétarien qui se contentait d’un peu de sang d’animaux dont il prenait soin, parfois il buvait même du sang d’animaux morts. Adrian avait partagé un moment avec Hayden lorsqu’ils étaient tout deux en Europe. Il y avait aussi Nathaniel Archer et Garrett Fernandez, récents amis de Hayden, sur qui personne ne semblait avoir d’information. Ils étaient probablement tout deux des vampires solitaires. On y comptait quatre autres noms, qui ne me disaient pas grand chose. J’y avais ajouté le nom de Damon, juste histoire d’être sure, bien qu’il ne me semblait pas en ligne de mire, et le nom d’Hayden aussi. Gaëlle et Annaëlle, quant à elles, ne craignaient rien pour l’instant, la mère et sa petite fille n’avaient jamais attiré l’attention des Orions. J’avais eu beau chercher, dans ma mémoire, un ami ou une amie vivant à Everstown que je pourrais noter, je n’en avais pas trouvé. Mais peu importe, seuls les faibles avaient besoin d’amis pour les protéger, de plus il est bien trop dangereux d’accorder sa confiance à qui que ce soit.
    Plus bas sur la feuille, j’y avais noté les personnes que je proposais à Lena de capturer, avec les informations que j’avais sur eux. Hayden n’y avait noté personne. J’avais noté une quinzaine de noms, adresses, avec leurs victimes, leurs lieux de prédilections. J’y avais noté le nom de Marina en grand et l’avais entouré trois fois, mais n’avais pas pu y joindre une quelconque information. Tout ce que je savais c’est qu’elle voulait du mal à mon clan et qu’elle avait des gens avec elle. Il y avait un complot. Mais évidemment personne ne me croyait, surtout pas ce cher Damon, qui avait décidé de faire mumuse avec la belle brune. J’espérais vraiment que Lena puisse m’aider à trouver des informations sur elle, à qui parlait-elle lorsque j’avais surpris une de ses conversation au téléphone ? Avait-elle un clan ? Que nous voulait-il ? Et, au passage, comment me débarrasser d’elle et prouver à ma famille que j’avais raison, que ce n’était donc pas parce que j’étais jalouse de quoi que ce soit mais bien parce qu’elle est maléfique.
    21 heures et trois minutes, j’étais enfin au sommet de la montagne. J’aperçus Lena sous le chêne et, après avoir sondé les environs par le regard et l’odorat, je m’hâtais de la rejoindre, ma bonne humeur s’effilochait au fur et à mesure que je remarquais l’expression ennuyée de la vampirette infiltrée. Ce n’était vraiment pas le moment pour une mauvaise nouvelle.
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MessageSujet: Re: « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey    « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey EmptyLun 12 Nov - 16:29

    Lorsque la silhouette de Katherine se détacha de la pénombre, son regard semblait déjà aussi sombre que le paysage nocture. L’expression de son visage changea encore lorsqu’elle aperçu le mien et, toute deux, nous semblions redouter que l’autre n’ouvre la bouche. Un silence de quelque seconde s’installa, au terme duquel je laissai échapper un profond soupire.

  • On a un problème.

    Il s’agissait là d’une phrase plutôt rhétorique, le silence en disant plus long que ces quelques mots là. Pendant les quelques secondes de silence qui s’imposèrent encore ensuite, je pris le temps de repenser aux dernières fois que j’avais mis un vampire en colère. Avec certain d’entre eux, ce fut une véritable partie de plaisir. J’adorais voir ces solides mâchoires se serrer jusqu’à ce que le côté bestial de notre race ne jaillissent tout à coup de ce visage figé dans le temps. Les vampires avaient tendance à avoir honte d’user de leur force en cas de conflit, beaucoup avaient alors l’impression de se comporter pas mieux que des lycans, qui règlent les malentendus à coup de violentes morsures. Katherine n’était sans doute pas de ceux qui s’emportent et remplacent les arguments par des coups, mais ma méfiance naturelle me poussa à mettre tous mes sens en alerte et à rester sur le qui-vive.
    Ici, pour la premières fois, mes intérêts s’opposaient aux siens. Pour lui sauver la mise, il était nécessaire que je mette en péril ma crédibilité en tant qu’Orion, et éveiller bien trop de soupçons. Au fond, ce n’était favorable ni pour elle, ni pour moi : si je perdais ma place, mes recherches se stoppaient net et, du même coup, elle perdait sa source d’information. Ne valait-il mieux pas jouer sur le long terme et, quitte à laisser à son sort un de ses protégés, conserver notre association ?
    Je sentais que j’allais découvrir ce soir une nouvelle facette de Katherine, sans doute une plus secrète, intime. Elle qui me paraissait toujours si détachée et indépendante était pourtant, au fond, attachée à ce clan qui était même devenu une famille. Au fond, derrière cette façade de vampire sanguinaire se cachait encore, sans doute, une frêle humanité qu’elle conservait précieusement, comme un trésor, comme un souvenir. Voici encore un point sur lequel nous étions semblables, mais aucune de nous deux n’avions conscience que l’autre agissait nos pas selon une stratégie, mais étant guidée par ses propres sentiments. Chacune pour notre famille…
    Elle finit par me lancer un regard interrogateur, suite auquel je clarifiai enfin la situation :

  • Winsdom. Il est fiché. Potter dit l’avoir surpris en pleine chasse. C’est sa parole contre la mienne, je ne peux rien faire faire.

    A chacun de mes mots, le visage de Katherine ne semblait que s’assombrir davantage.

  • C’est trop risqué. Faire disparaître sa trace remettait en cause ma crédibilité.

    Oui, au fond, j’essayais de sauver ma peau. Et si Scott arrivait à m’exposer ? Et si je me retrouvais, comme ces vampires trop solitaires et trop naïfs, enfermée dans les sous sols, abandonnée à mon envie de sang, étouffée par de la verveine, soumise à des expérimentations et des traitements digne d’animaux de laboratoires ? Parfois, de la salle des archives, j’entendais leurs cris lorsqu’on les exposait au soleil sans leurs bagues protectrices. Les vampires n’avaient certes pas beaucoup de faiblesses, mais les Orions les connaissaient bien et savaient comment les exploiter. Je ne connaissais pas tous les rouages de l’organisation, des menaces plus grandes encore pesaient sans doute sur les créatures surnaturelles. J’avais entendu dire qu’ils cherchaient un remède au vampirisme, appliquant sur eux toute sorte de produit, d’hormones humains ou animal, afin de vérifier si l’organisme n’allait pas reprendre quelque chose de plus « normal » et « naturel ». Chassant toutes ces pensées noires de ma tête, je me concentrai à nouveau sur Katherine.

  • On n’a plus qu’à compter sur sa popularité, peut-être que ça le sauvera. Lançai-je, afin de paraître plus rassurante.

    Je terminai ainsi mon discours sur un ton plus positif. Dans le fond, il fallait considérer cette solution : je n’étais d’aucune aide, mais peut-être sa profession haut placée allait-elle lui venir en aide. Après tout, personne en ville ne voulait voir tomber l’avocat Kenneth Winsdom. Il avait été tellement de gens, sauvé de nombreuses vies et résolu la majorité des affaires qui avaient déchirés Everstown. Beaucoup de gens lui étaient redevables et prendraient sans doute sa défense. Oui, on pouvait compter sur les réactions publiques. Les vampires contrôlaient la ville, on en trouvait dans l’administration, dans les grandes familles de la ville, partout une protection pouvait s’établir autour de l’avocat. La situation n’était peut-être pas aussi désespérée qu’elle n’en avait l’air…
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MessageSujet: Re: « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey    « With a friend like you I don’t need an enemy. » - Katherine H. Bailey Empty

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