Des retrouvailles que j'aurais aimé éviter...

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Quoi de mieux que de discuter affaire autour d'un café n'est ce pas? C'était ce que m'avait dit le directeur général d'une entreprise de cosmétique. Soit, j'avais bien entendu accepté car il m'avait donné rendez-vous le matin alors je n'y voyais aucun inconvénient!! Je m'étais donc levé de bonne heure ce matin là (et de toute façon comme je n'avais pas vraiment besoin de dormir, en quoi cela m'aurait-il dérangé?) pour me préparer. Coiffage, maquillage et vêtement élégant étaient mes premières armes pour un entretien. La première impression était toujours très importante et je n'hésitais pas à me mettre en valeur dans mon charmant tailleur noir... Et puis ce n'était pas n'importe quel rendez-vous car l'entreprise qui m'avait appelé ne faisait pas partie de mes clients et justement ils voulaient m'engager... De l'argent en plus dans le compte en banque cela ne pouvait que me faire du bien car même si je ne dépensais pas beaucoup, pour vivre plusieurs centaines d'année il fallait amasser pas mal d'argent. J'arrivais donc au café pour attendre mon client qui ne tarda pas à arriver. Pile à l'heure, une qualité que j'appréciais beaucoup chez les personnes que je rencontrais. Nous commençâmes à parler de son entreprise et des raisons pour laquelle il voulait m'engager. C'était une des plus courantes : ils voulaient se lancer dans une nouvelle gamme de produit et voulaient que je fasse une analyse financière à long terme... Je devais rendre mon bilan à la fin du mois et ils me paieraient 7500 dollars. J'acceptais de suite leur offre car ce n'était pas vraiment compliqué à faire. Il fallait d'abord que je fasse une analyse sur la situation actuelle de l'entreprise et comment elle évolue depuis deux ou trois ans financièrement. Il fallait ensuite que je me renseigne sur les produits qu'ils voulaient mettre en vente : leur rentabilité, leur popularité sur le marcher... Enfin rien de bien compliqué pour quelqu'un qui fait ça depuis 10 ans même si officiellement je venais j'avais mon diplôme depuis seulement deux ans. Mon rendez-vous se termina enfin et j'avais toujours un café devant moi qui je comptais bien finir seule avant de partir...

Ce fut à ce moment là que je l’aperçu... Une jeune fille blonde dont l'odeur ne pouvait que la trahir. Elle était un loup-garou et pas n'importe lequel car c'était moi qui l'avait transformé. Je m'en souvenais comme si c'était hier... C'était un soir très nuageux et normalement le ciel n'aurait pas dut se dégager... Je pensais juste faire un aller-retour au journal pour interroger un journaliste qui m'aidait lors de mes analyses. Juste un aller-retour, je ne comptais même pas rester dehors... L'aller se passa sans soucis et la lune ne se montra mais sur le retour le vent se leva pour chasser les nuages et sa lumière était apparu. Elle avait caressé ma peau et je m'étais sentis transformé en à peine quelques seconde... Puis cette jeune fille était là, sur mon chemin, et si le ciel ne c'était pas couvert de nouveau et que je n'avais pas lutté pour me retransformé elle serait sûrement morte à l'heure qu'il est... Mais elle était resté en vie et par la même occasion étaient devenu un loup-garou. J'aurais sûrement mieux fait de l'achever cela aurait été mieux pour elle... Je ne savais pas du tout si elle pourrait me reconnaître mais je ne l'espérais pas, je n'avais pas du tout envie d'être confronter à elle et encore moins de lui devoir des explications.

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C’est souvent en faisant les choses les plus banales qu’il nous arrive le plus de chose extraordinaires, bonne ou mauvaise. Maya était sortit faire du shopping et essayait de se rendre le plus discrète possible. Elle ne voulait pas attirai l’attention aujourd’hui. Tenant le paquet fermement dans ses mains, elle se frayait un passage parmi les passant afin de rentrer chez elle. Zigzaguant entre les personnes, elle réussit a trouver une voie dégagées pour ne plus être dérangés. Elle marchait maintenant moins recourbée sur elle même et regardait la foule environnante. Elle marchait droit devant elle, sans vraiment prendre la peine de se soucier du monde autour d’elle. Puis elle arriva a un carrefour dans le deuxième arrondissement d’Everstown et elle crut voir un fantôme. Instantanément, son regard partit bien plus loin qu’une personne ne pouvait l’imaginer. Elle se figea, sa tête en voyage dans un autre temps.
Elle se revoyait un soir nuageux, encore en vadrouille elle ne savait ou. Puis le ciel s’est dégagée et la cela n’était que du chaos. La femme aperçut au loin n’était plus, à la place une énorme bête, un loup, foncent sur elle a vive allure, comme une furie. Maya aurait voulu crier, se débattre mais elle ne put rien faire lorsque les crocs de l’animale mordirent la jambe.
Maye revint à la réalité, vaseuse, épuisée. Elle fixa son regard sur la jeune asiatique assise au bar devant une tasse de café. Le jour qu’elle avait temps attendu était arrivé. Il ne pouvait pas y avoir d’autre explication que celle-là. Cette femme, au café, était sa créatrice. Celle qui lui avait transmit la malédiction, celle qu’elle avait longtemps chercher pour répondre à ses questions sur ce qu’elle était devenue.
Lentement, Maya s’approcha de la jeune femme. Elle devait la voir en face, voir la fille qu’elle avait transformer en monstre.
Gracieusement Maya prit place en face de la jeune asiatique, avant même qu’elle n’est pu faire un geste. Grâce a elle, Maya était devenue rapide et presque invisible si elle le voulait. Jolie cadeau finalement.

- Bonjour … Dit Maya, pas le moins du monde effrayée. Je crois que nous devons parler vous et moi.

Elle regarda la jeune femme en face d’elle, l’observa, l’analysa. D’un seul regard, elle tenta de cerné celle qui lui faisait face et celle qui avait changé sa vie, l’avait privée d’une vie normal, de Tessa, de sa mémoire même.
Les deux femmes se regardèrent en silence, sans bouger, sans rien dire. Maya était sereine face a ce qui l’attendait. Elle voulu savoir, comprendre. Ne plus être seule.

Spoiler:

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Je baissais mon regard sur mon café, tournant et retournant la cuillère pour faire fondre le sucre (qui l'était depuis déjà bien longtemps)... Il ne fallait pas qu'elle me voit, je ne voulais pas avoir à lui expliquer quoi que se soit. Je levai rapidement les yeux pour voir si elle était toujours là et je fus surprise de voir qu'elle venait vers moi. Elle m'avait donc reconnu... Pourtant elle ne m'avait vu humaine que quelques secondes mais cela avait suffit à ancrer mon visage dans sa mémoire. Quelle poisse!! Lorsqu'elle fut assez proche je soufflai d'agacement avant même que la discussion ait commencé. Je me redressai puis m'appuyai sur le dos de la chaise, la regardant s'asseoir en face de moi comme si de rien n'était. Nos regards se fixèrent un instant et je n'osais rien dire... Je ne montrais aucune peur ou appréhension extérieurement mais pourtant ses sentiments étaient bien là. J'avais juste appris à bien caché ces émotions devant le public car il n'y avait pas plus grande faiblesse qu'être transparente. Quand on rencontrait un semblable il fallait toujours faire preuve de force devant lui sinon il pouvait nous détruire en un instant et comme je n'aimais pas me battre je préférais faire semblant d'être imposante pour gagner le respect de ce qui me rencontrait. Cela marchait la plupart du temps mais la jeune femme en face de moi n'avait pas du tout l'air effrayé... Si bien que ce fut elle qui commença la conversation.

- Bonjour … Je crois que nous devons parler vous et moi.

- Ah bon?

Il y avait-il une loi parmi les loups qui obligeaient à parler avec ceux que l'on transformait? Non... Aucune de la sorte... D'ailleurs celui qui m'avait transformé c'était bien gardé de m'expliquer ce que j'étais devenu et à l'époque il n'était pas aussi facile de connaître les loups-garou que maintenant. C'était vrai, avec la télévision et le cinéma, tout le monde connaissait notre existence. Heureusement qu'ils ne nous considéraient que comme un mythe plutôt qu'une réalité sinon ce serait la panique. J'avais assez de problème pour, en plus, être pourchassé par une bande d'humain terrorisé par l'idée que je puisse les manger. D'autant plus que j'étais persuadé qu'ils n’essaieraient pas de comprendre notre position. D'accord la plupart des loups aimaient ce qu'ils étaient, ils aimaient tuer et se sentir supérieur à la race humaine mais certain d'entre nous ne voulaient pas détruire la dernière part d'humanité qu'il restait en eux et je faisais parti de ces loups là. Je laissais passé quelques secondes avant de reprendre.

- Moi je n'ai rien à dire...

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- Ah bon ? Lui demande celle qui l’avait transformer.

Maya sentit ses nerfs se tendrent sous le pression. Elle ne voulait parler a la personne dont elle ruiner la vie. Mon dieu ce que c’était courageux de sa part. Maya leva les yeux au ciel. Cette fille ne l’impressionnée pas du tout. Sous ses grands airs, Maya ne voyait qu’une lâcheté incommensurable. Vivre cachée, ne pas prendre ses responsabilités. Peu être finalement que Maya avait été bien mieux sans elle pendant ses deux ans même si cela avait été très dur de comprendre tout les changements qui s’opéraient en elle, tout ce qu’elle ne comprenait pas dans sa nouvelle vie de lycan et qu’elle avait du apprendre seule et en n’étant jamais sur de ne pas tuer ou faire du mal à des innocents . Apprend tout cela n’avait pas été facile car Maya ne connaissait rien aux lycans, leur force, leurs armes, leurs faiblesses. La première fois ou elle s’est transformer, Maya s’en souvenait comme si c’était hier, tant les souvenirs étant vivaces dans son esprit. C’était un soir de Juin, elle avait fait la fête jusque tard dans la nuit. C’était l’une des premières fois qu’elle sortait depuis qu’elle s’était réveillée. Elle était heureuse, de nouveau et la soirée avait été génial. Elle marchait tranquillement dans la rue, un sourire sur les lèvres. Elle était redevenue elle, en partie. Dans le ciel, des nuage légers parsemaient l’uniformité noir de la voie lactée. Puis les nuage se sont clairsemés et les rayons de la lune ont touché sa peau. A partir de là, tous est aller très vite. La température de son corps a brutalement et fortement augmenter, tous ses membres tremblés. En quelque seconde, elle comprit ce qu’il se passer et couru aussi vite qu’elle le pouvait, et aussi loin de la ville possible. Ce qu’il s’est passer ensuite est vraiment flou, aucune images, aucuns souvenirs. Maya secoua la tête pour chasser ses mauvais souvenirs et revient a celle qui été la cause de tout cela.

- Moi je n'ai rien à dire... Souffla la jeune asiatique en face d’elle.

Maya rit jaune. Elle n’avait rien à dire a la personne qu’elle avait transformer ? Absolument rien après deux ans sans aucune nouvelles ? Maya se doutait bien qu’elle n’avait sûrement pas voulu lui faire cela, lui transmettre la malédiction. Maya regarda la jeune femme avec un regarde noirs et lourd de sous entendu. Comment pouvait-elle ne rien avoir a lui dire. Ok, elle ne voulait pas en parler. Maya parlerai pour deux. La blondinette avait besoin de réponses et elle ferai tout pour les avoirs.

- Vous n’avez peu être rien a dire mais moi oui. Commença Maya en la regardant toujours. Vous êtes celle qui avait fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Mais vous ne savez pas tous. Lors de ma première transformations, mes cerveau s’est complètement vidée. Je ne savez plus rien sauf mon nom. Pendant des mois, j’ai lutter pour me souvenirs comment faire chaque geste et qui était les personnes que je voyais. J’ai des flashs, court et puissant. Ils sont trop court pour pouvoirs m’aider mais vous … vous, je vous est reconnue dans le flash que j’ai eu en vous voyant …

Maya avait du mal a parler de ce qu’elle avait vécu même si ce n’était pas tabou, elle ne pouvait pas en parler à n’importe qui. Se remémorer tous sa la chamboulée, son cœur bat plus fort dans sa poitrine. Elle respire calmement et reporte son regard sur la femme, sa créatrice.